Energétique · 09. janvier 2023

Pierre dressée et géobiologie opérative

Récemment, Maÿlis et Cyril m'ont fait confiance pour intervenir sur leur lieu L'Arbre aux Étoiles à Fatouville-Grestain dans l'Eure près du Havre. Cet éco-lieu s’inscrit dans une dynamique de renouveau sociétal et environnemental. Ils y accueillent ou y organisent des stages, séminaires ou formations exclusivement dédiés aux activités de ressourcement et de bien-être, et à la transmission de savoir-faire et de savoir-être visant à redonner à chacun de l’autonomie : pratique énergétique, développement personnel, permaculture, cuisine vivante, méditation...

Dès la création de ce lieu, Maÿlis et Cyril, conscients de l'importance des énergies et de tout le "non-visible", avaient posé les intentions de respecter toute la vie qui s'y trouve, de collaborer avec lui pour créer un cocon de bien-être et d'éveil.

Ils ont fait appel à moi pour optimiser les énergies d'un point particulier de leur lieu.

Un espace avec une pierre dressée

Parmi les nombreux espaces que propose l'Arbre aux Étoiles, se trouve un jardin zen avec une pierre dressée, un jardin sec de cailloux et une spirale de galets. Créé à partir d'un espace aplani et circulaire, il se trouve au centre de gravité du terrain.

Le lieu accueillant beaucoup de stages de yoga et développement personnel, de nombreuses énergies y sont déposées régulièrement. Il est donc important de les transmuter.

Cyril, qui a des bases de géobiologie, a placé dans ce jardin zen une pierre dressée, en conscience, et en collaboration avec le gardien du lieu. Celle-ci, en plus de faciliter la transmutation des énergies, sert d'antenne pour rayonner les intentions du lieu.

Afin d'aller plus loin dans la conception, il est nécessaire de faire une cartographie de la géobiologie du terrain. L'espace du jardin zen possède un vortex de niveau 1, mais qui n'est pas situé à l'endroit de la pierre dressée.

D'autre part, les réseaux telluriques présents au niveau de la pierre ou dans sa proximité sont plutôt des réseaux négatifs ; notamment le réseau Wissman de niveau 3 (pointillés bleus foncés) qui passe à l'endroit de la pierre dressée.

On note également un réseau Curry positif de niveau 2 (ligne verte continue) qui serait intéressant à utiliser.

Sur le schéma ci-contre, le grand cercle correspond à l'enclos du jardin, le cercle intérieur, à la délimitation du jardin sec de gravier et le point, l'emplacement de la pierre dressée. Le vortex s'est posé sur la spirale de galets.

Principe de fonctionnement d'un menhir

Les différentes considérations évoquées ici sont issues de l'ouvrage de Stéphane Cardinaux "Géométries sacrées, tome 1" et sont en accord avec les différentes constatations que j'ai pu faire par moi-même lors de l'exploration de sites sacrés mégalithiques. L'illustration est également issue de cet ouvrage.

Les menhirs servent à capter l'énergie tellurique d'un lieu et à la diriger sur un autre point. C'est un émetteur, comme nos antennes modernes, qui rayonne l'énergie du point sur lequel il se trouve. Sur le plan énergétique, il est donc important de placer un menhir sur un point positif puisque l'objectif est de générer une énergie favorable pour les êtres vivants qui se trouvent à proximité.

Un menhir actif a toujours à son sommet une boule d'énergie, plus ou moins grande et de couleur variable, dont la partie inférieure est légèrement au-dessus de la pointe de la pierre. La boule est formée par l'énergie du vortex ou du courant tellurique qui traverse la pierre et se concentre à son extrémité. Une pierre simplement posée sur un croisement de réseaux telluriques n'a pas de boule éthérique à son sommet. Un menhir sans boule d'énergie est un menhir mort ou un pseudo-menhir.

Les menhirs, à l'instar des condensateurs, se chargent lentement, puis se déchargent en un instant, selon un rythme régulier qui dépend de plusieurs paramètres. Plus un menhir est gros, plus le rythme est lent, mais plus la décharge est puissante. Un petit menhir de trente kilos placé sur un vortex pulse toutes les 2 secondes, un de trois tonnes, toutes les 9 secondes, un de vingt-cinq tonnes toutes les 15 secondes environ. Pour ressentir cette pulsation, il vous suffit de vous placer les yeux fermés autour du menhir et de sentir l'onde vous traverser.

création d'un lieu sacré

Pour que la pierre dressée puisse remplir sa fonction de menhir vivant, avec ses cycles de charges et de décharge, il est nécessaire que les réseaux soient réorganisés et que le centre du vortex puisse être mis là où se trouve la pierre.

Ces étapes sont effectuées avec des présences et gardiens qui nous aident à trouver la configuration la plus juste pour le lieu et ses habitants. Le réseau curry passe à présent au niveau de la pierre dressée, le réseau Wissman est écarté ainsi que les réseaux Peyré négatifs.

Comme la pierre dressée n'est pas au centre du cercle créé par le jardin sec, il nous est proposé d'élargir la conception du lieu sacré : la pierre dressée au centre et le rayon du cercle suffisamment grand pour englober le jardin sec dans sa totalité. Les réseaux Hartmann (rouges) sont ensuite repoussés à l'extérieur de ce cercle.

Enfin, en accord avec le gardien du vortex, nous lui demandons de bien vouloir positionner son centre à l'endroit de la pierre dressée. Cette étape n'est pas instantanée et prend plusieurs minutes. Une fois au bon endroit, nous commençons à sentir la charge de la pierre dressée. Dernière étape, un nouveau gardien se présente pour veiller sur ce site sacré fraîchement créé.

Les possibilités de la géobiologie opérative

La géobiologie opérative, ou tellurisme opératif, correspond à la possibilité de déplacer des lignes de réseaux telluriques ou d'autres éléments de géobiologie pour les faire coïncider avec des éléments d'architectures ou des éléments naturels.

En géobiologie sacrée, les études des édifices, notamment les églises, révèlent que les lignes telluriques se situent au niveau des murs ou des piliers. Comme il ne peut pas s'agir d'un comportement naturel des lignes, on en conclut assez facilement que les bâtisseurs connaissaient un procédé pour modifier leurs tracés.

Étant donné le nombre de lignes modifiées sur certains édifices, il est possible que ce travail, parfois colossal, ait été effectué par psychokinèse, i.e. l'art de déplacer par la pensée. Il n'existe aucune trace écrite de cette technique psychokinésique chez les Anciens. Comme tout art opératif, elle était probablement tenue secrète au sein des corporations de bâtisseurs et des collèges druidiques. Ce savoir n'était transmis qu'au compte-goutte, à un nombre très limité de personnes ayant suivi une initiation complète durant plusieurs années. Tout était transmis par oral, ce qui pourrait expliquer qu'aucun document ne nous soit parvenu. Les initiés devaient être peu nombreux, ils passaient d'un édifice à l'autre, en fonction de la demande, comme les compagnons le font encore de nos jours.

Mode opératoire

La première phase consiste à relever la position des phénomènes telluriques les plus importants (lignes de niveau 3 et vortex) afin d'en intégrer les paramètres dans la géométrie de l'édifice. Une fois le bâtiment construit, ils marquent sur le terrain la position et la polarité de chaque ligne Hartmann et Curry, éventuellement aussi les autres réseaux. Ensuite, ils déplacent chaque ligne séparément, de manière à la faire coïncider avec l'architecture. Les lignes sont alors démultipliées en fonction de la largeur des murs. Chaque ligne est finalement "fixée", de manière à ce que sa position soit figée pour des millénaires. Le lieu peut alors être consacré.

Pour les lieux mégalithiques, en plaçant des pierres sur un vortex ou un courant tellurique émergeant, les Anciens avaient probablement remarqué que les lignes Hartmann étaient repoussées, créant ainsi une surface circulaire de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres de rayon, selon la puissance du lieu. En procédant de la sorte, il est possible de créer un espace délimité par des lignes Hartmann concentrées. Nous sommes tellement habitués à traverser régulièrement ces lignes, que ne plus les ressentir procure la sensation bizarre d'être dans un lieu particulier. C'est une manière de distinguer un lieu sacré d'un lieu profane.

Il est possible de déplacer, repousser, couper, démultiplier les lignes de réseaux, en particulier le réseau Hartmann.

INTÉRÊTS DU TELLURISME OPÉRATIF

La manipulation des réseaux et le déplacement de certains phénomènes, tels que les vortex, permet d'optimiser l'énergie du lieu que l'on veut mettre en place. En plus de le rendre "vivant" de par l'énergie qui circule dans les pierres et murs, les réseaux démultipliés forment des barrières naturelles, de protection, dans le cas de réseaux négatifs. C'est par exemple une des techniques défensives utilisées autour des châteaux cathares, épuisant les ressources physiques des assaillants. Mais cela peut également être une technique pour augmenter le quantum d'énergie du lieu, en démultipliant des lignes positives, chaque nouvelle ligne contenant autant d'énergie que la première.

Le tellurisme opératif peut aussi intervenir dans la création de site sacré, telle notre pierre dressée, ou la création de circuit de régénération, en venant en renfort des énergies déjà présentes sur le lieu.

Envie de vous former sur ces sujets ?

Pour les personnes qui seraient intéressées par ce type de sujet, nous proposons avec PranaHVital des stages de géobiologie régulièrement.

Vous pouvez aussi me contacter pour un projet de stage ou de géobiologie. aurigae.energetique@gmail.com